CNSR, encore appelé Conseil National de Sécurité Routière, est un organisme qui s’occupe des questions de sécurité routière. Il se charge de fournir des indications au gouvernement afin de réduire les risques d’accidents routiers. Les membres de cet organisme se réunissent au minimum 2 fois en une année, sur convocation du président. Toutefois, des réunions peuvent également être réalisées suite à la demande du DISR (Délégué Interministériel à la Sécurité Routière) ou d’un quart des membres de cette structure. Quelles sont les recommandations du CNSR et quelle est sa composition ? Quelles sont les recommandations données par ce conseil pour hausser le niveau de la sécurité routière ?
À ce niveau, il faut noter que l’objectif premier du CNSR est de conseiller les dirigeants en vue de réduire les accidents routiers et le taux de mortalité engendré par ces derniers. De ce fait, cette organisation se charge de suggérer des axes d’amélioration afin d’éclairer les décisions des dirigeants. Il donne également son avis sur les questions de sécurité routière.
De plus, il se charge de faire des études afin de produire un bilan faisant un état des lieux sur les dangers routiers. Ce bilan va permettre à l’état et à la population de se faire une idée en la matière. Pour finir, il faut dire que ce conseil se charge d’accompagner le gouvernement en menant des actions visant à augmenter le niveau de la sécurité sur les routes.
Le CNSR est dirigé par un président, désigné par décret. Élu depuis 2017, son actuel président se nomme Yves GOASDOUE. Par ailleurs, il faut noter que cette organisation est constituée de 67 membres désignés par décret. Parmi ceux-ci, on décompte 6 personnalités choisies à cause de leur riche connaissance dans le domaine de la sécurité routière. On note également la présence de 2 députés, de 2 sénateurs au sein de cette association. Il faut aussi ajouter que parmi les membres, il y a 15 représentants d’entreprises s’intéressant à la Sécurité Routière. Il est également important de notifier la présence de 19 membres représentants les associations opérant dans la sécurité routière et 12 membres représentants le gouvernement. Pour finir, ce conseil se compose de nombreuses personnalités telles que des élus locaux, des représentants du corps médical, etc.
Par ailleurs, il faut noter que cet organisme, dans l’exercice de ses fonctions, est secondé par un comité d’experts qui se charge de contribuer aux divers travaux du conseil. Ce groupe est composé de personnes désignées par le Délégué Interministériel à la Sécurité Routière. Il faut ajouter que ce bureau d’experts peut prendre part aux diverses réunions du CNSR sur convocation du président.
L’une des recommandations données par cet organisme est le panneau spécial pour la circulation en sans interdit sur une route à chaussée séparée. En effet, selon une étude de la CNSR, la circulation en sens interdit sur les routes à chaussées séparées est à l’origine de près de 25 morts chaque année. De ce fait, cet organisme recommande la mise en place de panneaux plus marquants ayant des fonds de couleur jaune. Cela permettra d’attirer l’attention des usagers. Il suggère également l’installation de panneaux comportant des messages de sensibilisation des personnes sur les dangers de cette transgression.
De même, la CNSR conseille la sensibilisation de nouveaux membres des entreprises. Cette communication a pour objectif d’informer ces derniers sur les dangers routiers présents sur leur divers itinéraire domicile-travail. L’organisation recommande aux entreprises de fournir des équipements de prévention routière à ces nouveaux adhérents. Ces équipements peuvent par exemple porter le logo ou encore la marque de l’entreprise. De ce fait, ces entreprises protégeront leurs employés et feront indirectement la promotion de leur marque.
Il faut aussi ajouter que la CNSR exhorte les dirigeants à faire une évaluation de la capacité de conduite des personnes âgées. En effet, une étude de cet organisme a prouvé qu’en 2020, près de 643 seniors ont perdu la vie au cours des accidents de circulation. Cela montre qu’il urge de mettre en place des mesures visant à évaluer la conduite des personnes du 3ᵉ âge. Ces mesures vont leur permettre de déterminer les situations présentant un fort taux de risque et de mettre à jour leurs diverses connaissances dans le domaine routier.