Le FO ESR prône l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel dans l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Force Ouvrière de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le FO ESR est une organisation à caractère syndical implantée dans toutes les universités et instituts supérieurs de recherche en France. Créée depuis 1948, cette organisation syndicale lutte pour garantir l'épanouissement des enseignants du supérieur et des agents administratifs des universités et instituts.

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Réaffirmer une fonction publique d’état pour conforter une action au service du progrès social

Le FO ESR reste partisan de la décentralisation et d’une intégration européenne toujours plus poussée. Ainsi, il ne considère pas pour autant que l’État soit un échelon dépassé de l’action publique. Au contraire, l’action publique de l’État doit aujourd’hui être légitimée et consolidée.

Le FO ESR affirme que renouer avec des politiques ambitieuses de progrès social est la meilleure façon de consolider le service public et les missions des personnels. De même, rechercher l’efficacité de ces politiques est non seulement légitime mais contribue aussi à défendre le service public. Dans un contexte politique marqué par la montée des extrémismes et de la défiance sociale, le FO ESR a réaffirmé sur liberation.fr la pertinence du statut général de la fonction publique.

C’est à la fois une garantie de fonctionnement et d’indépendance du service public et une protection pour ses personnels. Ce statut est, par ailleurs, parfaitement compatible avec l’évolution et la modernisation de l’action publique. L’organisation syndicale lutte également pour l’amélioration des conditions de vie du personnel des universités et instituts de recherche.

Conforter le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche

Le FO ESR réaffirme la nécessité d’un grand service public d’enseignement supérieur regroupant l’ensemble des formations post-bac (CPGE, STS...). Il rappelle également la nécessité d’articuler la stratégie nationale d’enseignement supérieur et de la recherche. Il revendique aussi l’obligation d’articuler ces deux missions indissociables au sein des établissements. Ceci permet le développement des missions confiées aux conseils académiques ou aux conseils en tenant lieu.

L’État doit clarifier sa position vis-à-vis des établissements privés d’enseignement supérieur et de recherche. En particulier, il est indispensable de clarifier et définir les conditions permettant aux établissements d’enseignement supérieurs privés de :

Ces critères devront être proches de ceux exigés des établissements publics et s’appuyer sur une évaluation régulière et indépendante. L’État devra aussi s’assurer de la publication de ces critères et des établissements qui y répondent.

Assurer un financement ambitieux pour l’enseignement supérieur

Le financement des établissements de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France reste nettement en deçà de la moyenne de l’OCDE. Le budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche doit donc être significativement augmenté. Cet effort doit être inscrit dans un engagement financier pluriannuel pour donner aux établissements la visibilité nécessaire à la construction et la mise en œuvre d’une politique ambitieuse.

Pour cela, l’État doit réorienter une partie des financements sur projets au profit de l’évolution durable des politiques des établissements et des organismes de recherche tel que le CNRS ou l'ITRF. Il doit aussi engager une réforme du crédit impôt recherche pour qu’il bénéficie plus aux établissements.

Un nouveau modèle de répartition des moyens entre les établissements doit être défini. Celui-ci doit prendre en compte la formation diplômante des étudiants défavorisés afin, entre autres, de favoriser le développement de dispositifs d’accompagnement.

Installer une vraie démocratie sociale et un service public gratuit et laïque dans l’enseignement supérieur et de la recherche

La gouvernance des universités reste encore aujourd’hui trop « présidentielle ». Un débat doit pouvoir s’instaurer entre le conseil académique et le conseil d’administration. Les conseils élus doivent être des lieux de prise de décisions collectives. Les conseils académiques doivent être des lieux de débats et de décisions sur la stratégie des établissements.

Le FO ESR défend, comme un principe fondamental, la gouvernance démocratique, par le biais des représentants élus de la communauté. Pour le FO ESR le statut de Grand Établissement n’est pas un modèle de gouvernance suffisamment démocratique. Le FO ESR est attaché à la laïcité du système éducatif, une laïcité qui n’exclut pas mais fait société.

Le FO ESR réaffirme alors le caractère universaliste de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La science n’est pas une opinion, les scientifiques sont libres de choisir leur objet de recherche. La Force Ouvrière de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est également opposée à l’augmentation des droits d’inscriptions.

 

 

 

 

 

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